Je ne résiste pas à vous faire partager ce qu’Ambroise a publié sur l’intranet de sa société … un grand merci à lui de me l’avoir envoyé 🙂
Si je vous dis : super héros moustachu, chronomètre, sprint, rires, agilité et compétition. A quoi pensez-vous ?
Peut-être à votre prof de gym de 5ème, ou plus probablement à vous refaire une partie de SuperMario Kart sur votre console favorite. Et pourtant, la vérité est ailleurs… Mais pas si loin !…Pour être exact, la vérité était même dans la péniche… Car c’est bien une sorte de super héros moustachu, que nous avons reçu fin juin : un vrai champion de l’agilité venu éclairer la R&D.
Et même si d’ordinaire, un geek n’a rien d’une gymnaste asiatique, ce n’était pas de cette agilité dont il était question. Pendant 4 jours, notre éminent coach (Alexandre Boutin) est venu nous parler de notre méthode de développement (Scrum), qui fait partie des méthodes dites agiles (parce qu’elle permet au développement de s’ajuster au besoin du client).
Pendant ces quelques jours, vous avez peut-être noté la chaude ambiance qui régnait en salle Lumière, et pas seulement à cause de la clim’ en panne. Car notre formateur a utilisé la meilleure pédagogie qui soit : le jeu. En guise d’exemple de projets ? Faire en équipe des tas de chapeaux en papier en un temps record, gonfler le plus vite possible des baudruches à un diamètre minimum, construire des châteaux de carte sous la pression du chronomètre…. Pas si facile, et très formateur : l’air de rien, nous avons revu de manière très ludique chaque phase de la méthode, et précisé les différents rôles des intervenants du projet.
Et en particulier celui de ScrumMaster (mot à mot : le maître de la mêlée). Hein ? Quoi ? Une mêlée ??? Eh oui, la mêlée (scrum en anglais) correspond à ces petits groupes qui fleurissent tous les matins devant les tableaux de post-it à la R&D. Comme dans une mêlée, on se serre les coudes pour arriver à l’objectif à la fin du Sprint (3 semaines de boulot). Et le ScrumMaster est celui qui fait vivre le sprint : il organise les réunions, s’occupe de la paperasse et veille à ce que la méthode agile soit fidèlement appliquée, afin qu’elle garde son efficacité.
Car nous avons appris une chose dans cette formation : chez nous, nous ne faisons pas assez de SHU (prononcer chou). Et même si on n’en a jamais assez (de SHU), il n’est pas ici question d’argent. Ni même de soupe (au SHU), en vue d’attirer un improbable extra-terrestre. Non, ce SHU là est asiatique, il vient des arts martiaux : il correspond à la phase où l’élève copie consciencieusement les gestes du maître. Plus tard, lorsque l’élève aura appris et compris (HA), il pourra modifier et ajuster les geste de son maître (RI).
Mais la route est longue et aujourd’hui, nous suivons encore les gestes du maître. Nous avons humblement repris les bases de Scrum et essayons de les appliquer au mieux. Et vous avez sûrement remarqué des changements : ils sont sur nos murs ! La nuée de post-its verts et roses est toujours là, mais elle est tellement mieux rangée. Et avez vous remarqué toutes ces jolies courbes qui ressemblent à celle du CAC40 pendant la crise ? Mais attention, contrairement au CAC40, plus ça descend vite et plus on est content : car c’est le travail qui nous reste à faire !
Je suis fan