ATDD … c’est plus clair !

Très belle prestation d’Emmanuel Hugonnet et Rémy Sanlaville ce midi (il ne manquait qu’Hervé) dans les locaux de l’Ensimag sur le Campus de St Martin d’Hères, lorsqu’ils nous ont présenté l’ATDD et plus généralement comment « Soigner sa schizophrénie projet MOA / MOE : voyage autour des exigences fonctionnelles exécutables« .

Cette prestation réalisée dans le cadre des Dojos organisés par le CARA a attiré une vingtaine de personnes … qui pour une fois n’ont pas pratiqué leur sport préféré (le codage en binôme) mais ont écouté attentivement et activement (beaucoup de questions posées et d’échanges fructueux sur le domaine) les orateurs nous jouer la session qu’ils ont prévu de faire lors des prochains XPDays à Paris les 25 et 26 mai.

Même si je n’utilise pas la notion d’ATDD, je préconise toujours lors de mes formations SCRUM de travailler sur les critères d’acceptation d’une User Story plutôt que sur le libellé de cette User Story. Beaucoup de gens ont pris la mauvaise habitude de discuter chaque mot et la signification de chaque phrase. Cette pratique est généralement utilisée pour valider la compréhension d’exigences fonctionnelles en mode traditionnel afin de se rassurer sur la compréhension réelle du besoin.

Pour moi, cette approche polémique correspond à du gaspillage de temps et d’énergie car la compréhension s’établit bien plus rapidement lorsque l’équipe travaille sur ce qui leur permettra de dire que la User Story est terminée. Cette approche que propose l’agilité permet  d’établir une liste de tests d’acceptation partagée par l’équipe et le Product Owner, outre que cette approche est moins polémique, elle est également bien plus efficace en temps et en énergie dépensée.

Par contre , je n’ai pas encore totalement saisi les différences entre BDD et ATDD … mais je me soigne et je lis les blogs 🙂