Dernièrement j’ai été sollicité par une société de service en informatique pour les aider à répondre à un appel d’offre important (plusieurs M €) dans lequel l’Agilité était obligatoire.
Commençons par la fin en disant que l’histoire s’est bien terminée puis cette société a gagné les lots les plus importants de cet appel d’offre, puis revenons au début de l’histoire.
Histoire
Cela faisait de nombreuses années que je ne m’étais pas confronté à l’écriture d’une RAO (Réponse à Appel d’Offres), exercice que j’ai pratiqué quotidiennement, ou presque, de 1998 à 2002, et j’étais très intéressé à l’idée de replonger dans cet exercice difficile que néanmoins j’aime bien.
Le contexte était également particulier puisque le client était un fin connaisseur de l’agilité, il n’allait donc pas suffire de lui écrire des banalités sur l’agilité pour le convaincre de la compétence du fournisseur (J’ai déjà vu un simple copier/coller de Wikipédia ou du contrat type mis à disposition par Xebia … bonjour la compétence du fournisseur !!).
Pour la méthode Scrum, il n’était pas question de remplir la RAO de pages et de pages de description de la méthode, avec des schémas récupérés sur le net. Il ne fallait surtout pas confondre quantité et qualité, tout en sachant que dire « nous sommes agiles » ou « regardez toutes nos expériences agiles » n’allait pas suffire à convaincre.
Il y a avait également une demande de PQS dans l’appel d’offre, ou Plan Qualité de Service, avec certains indicateurs demandés … qui n’étaient pas forcément compatibles avec une démarche agile.
Alors comment se sortir de cette situation ?