A l’origine la méthode Scrum stipulait que l’équipe devait s’engager lors du Sprint Planning Meeting sur la quantité de Story qu’elle se sentait capable de terminer durant l’itération. Cet engagement, qui n’était pas écrit avec le sang de l’équipe, était néanmoins important et l’équipe devait faire tout son possible pour tenir cet engagement … pris librement et sans contrainte, il n’est pas inutile de le rappeler.
Il semble dernièrement qu’il y ait une évolution sur cette notion d’engagement de sprint. En argumentant sur le fait que tout engagement introduit un biais qualitatif (une équipe qui prend un engagement ferme sur une durée + un contenu n’a plus que le paramètre qualité comme variable d’ajustement – en agile comme ailleurs, il n’y a que 4 paramètres d’ajustement en terme de gestion de projet), il y a discussion sur le fait qu’il faille maintenir, ou pas, l’engagement de début de sprint.
J’avoue ne pas avoir de problème avec cet engagement et je pense qu’il est concevable que l’équipe donne un coup de collier ponctuel pour tenir son engagement (pris sans contrainte je vous le rappelle). Cet effort me semble compatible avec la notion de « rythme soutenable » du manifeste sous réserve que l’équipe ne doivent pas faire cet effort de façon permanente. Nous avons tous donné un coup de collier à un moment ou un autre de notre vie pour tenir un engagement que nous avions pris librement et sans pour autant trouver cela anormal.
Donc partons sur le principe que les équipes Scrum s’engagent en début de sprint, alors la question qui se pose est : Comment prendre un engagement ?