L’agilité dégrade les performances applicatives

amplificationIl y en a qui ne manquent par d’air !!!

Voici ce qu’un de mes amis a reçu par mail :

Au cours des cinq dernières années, les technologies et processus de développement ont profondément changé… À tel point que les approches traditionnelles de gestion des performances applicatives (APM) sont également devenues obsolètes…

Complexité exponentielle, infrastructures virtualisées, SOA, environnements hétérogènes, architectures distribuées sont autant de nouveaux challenges pour localiser la source d’éventuels problèmes de performance. Ces difficultés sont encore amplifiées par les processus de développement « agile », la dispersion géographique des équipes, l’intégration de composants de code fournis par des tiers…

La plupart des équipes agiles que je connais intègrent les tests de performance dans le sprint en cours ou réalisent cela comme première activité du sprint suivant (pour « valider » l’incrément de produit précédent). Bref rien à voir avec une amplification d’une quelconque difficulté.

C’est la première fois que je vois le développement agile utilisé d’un point de vue marketing comme un aspect négatif de quelque chose … et vous ?

3 réflexions sur « L’agilité dégrade les performances applicatives »

  1. Visiblement dans cet email marketing tous les mots-clés qui qualifient l’informatique d’aujourd’hui sont utilisés pour justifier l’offre de cette société. En 2000 il aurait sans doute ajouté XML et WAP 😉

  2. On dirait effectivement un discours commercial où la réalité est détournée (ils ne savent certainement pas faire !).
    Par contre ce que je ressent de plus en plus c’est des retours négatifs sur l’agilité qui ne tient pas ses promesses … sans (à priori) avoir bien été mise en place.
    C’est le phénomène de l’agile mainstream (cf. http://www.infoq.com/news/2010/06/state-practice-2010).

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