Coacher une équipe agile

Ce week-end, j’ai enfin trouvé le temps de terminer le dernier livre de Véronique Messager qui me l’avait envoyé dernièrement avec une gentille dédicace (Véronique a rejoint la Fédération Agile depuis peu, cela nous fait une occasion de plus de nous croiser en dehors des conférences parisiennes).
Je ne peux que recommander la lecture du livre à tous ceux qui ont quelques problèmes avec la dynamique de leurs équipes agiles, car bon nombre des 42 outils proposés sont très pertinents (mais parfois difficile à utiliser).

Comme le nom du livre l’indique, les outils proposés par Véronique ne sont pas liés à la pratique de l’agilité (Scrum, XP …) mais bien des outils de coaching d’une équipe.

A titre personnel j’ai rencontré chez plusieurs clients une dynamique d’équipe qui n’est pas totalement en place (manque de confiance, individualisme, craintes diverses …) et certains de ces outils (surtout ceux que je connais bien comme le « silence ») m’ont été utiles pour aider l’équipe à évoluer par elle-même.

La lecture du livre m’a également amené à réfléchir sur le rôle du Scrum Master au sein d’une équipe agile. Véronique le présente souvent comme un coach d’équipe dont l’une des missions est de faire progresser chaque équipier et l’équipe dans son ensemble. J’avoue que je ne mets pas autant de focus sur le Scrum Master dans son rôle de coach car j’ai plus l’habitude de dire que c’est un facilitateur pour tous, un Champion Scrum qui doit bien maîtriser la méthode et les techniques, et surtout avoir et communiquer un état d’esprit agile.

Après avoir lu le livre je m’interroge sur l’utilité d’insister un peu plus sur cet aspect Coach du Scrum Master dans mes prochaines formations Scrum ?

Et quoiqu’il en soit je vous recommande d’acheter et de lire ce livre !

 

Une réflexion sur « Coacher une équipe agile »

  1. Hello,
    J’ai eu la chance de poser ce sujet a Agile Innovation 2012 : « Le Scrum Master peut-il reelement être neutre ». Lors de cet atelier les personnes présentes on conclus que, selon elles, le SM avait une posture de coach dont le but était d’aider les gens à se poser les bonnes questions, à grandir, etc.. pour à terme se faire oublier (selon la maturité de l’équipe). L’image du « parent » a été évoqué. Je n’ai pas (encore) lu le livre mentionné, mais le résumé que tu en fait est en phase avec ce que la dizaine d’agiliste de l’atelier ont exprimé.

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